L'open innovation, c'est dans l'air !

Émissions de CO2 d’un côté, pollution de l’air de l’autre : l’impact des mobilités n’est pas neutre. Une réalité qui incite de nombreuses villes et acteurs de la mobilité à expérimenter des solutions visant à mesurer et  réduire les effets nocifs pour la planète et la santé de ses habitants. Zoom sur trois innovations pour une meilleure qualité de l’air.

#1 - MESURER : Des microcapteurs sur les bus à Rennes

À Rennes, le consortium AQMO (Air Quality and Mobility) est né d’un partenariat entre plusieurs acteurs : Keolis, Rennes Métropole, l’université de Rennes 1, le CNRS/ IDRIS et Air Breizh. Grâce à des microcapteurs installés sur les bus, ils analysent les données récoltées pour disposer d’une meilleure connaissance de la qualité de l’air.

#2 - PURIFIER : Des microalgues nettoyeuses à Lille

Keolis, la start-up Bioteos et la Métropole européenne de Lille (MEL) ont mené une expérimentation sur la qualité de l’air dans le métro lillois de mars à juillet 2022. Des purificateurs d’air du nom d’Oxylon ont été installés sur les quais d’une station du métro. L’air capté est ensuite nettoyé grâce à des microalgues.

#3 - DEPOLLUER : Un aspirateur à particules fines à Lyon et à Paris

Le Para-PM est une technologie française unique au monde, issue de dix ans de recherches et d’expérimentations, et utilisée à Lyon et à Paris. Cet aspirateur nettoie l’air entrant grâce à un système d’ionisation et de filtration électrostatique. À la sortie, jusqu’à 95 % des particules fines ont été éliminées.

Vous avez dit "Open innovation" ?

L’open innovation, ou innovation ouverte, consiste, pour une entreprise, à penser son inno­vation et sa R&D en intégrant des collaborations extérieures au département dédié à l’innovation : collaborateurs, autres départements, entreprises tierces, acteurs publics. L’objectif : créer des synergies pour une offre plus pertinente, répondant à un écosystème de besoins.