Dans la course à la décarbonation des transports en commun, la transition énergétique des flottes de bus s’accélère. Aux quatre coins du globe, des initiatives émergent pour assurer des services bas carbone performants, résilients et répondant aux attentes des voyageurs. Tour d’horizon des grandes innovations menées par Keolis pour continuer à accroître l’attrait et l’efficacité des transports vertueux face aux alternatives polluantes.
Aujourd’hui, les bus sont au cœur d’une révolution technologique pour répondre aux nouveaux enjeux du secteur. En France, la Région Sud est particulièrement engagée dans la réduction de l’impact environnemental de ses réseaux de transports non urbains, qui ne déplacent pas moins de 12 millions de voyageurs par an. Ainsi, en octobre dernier, de nouvelles lignes de bus 100 % propres, 100 % ZOU ! ont été inaugurées à Antibes. Opéré en partie par Keolis Alpes-Maritimes, le réseau ZOU ! comptera à terme près de 140 véhicules électriques, dont 107 sont déjà en circulation. En 2024, 16 véhicules électriques à double étage viendront compléter la flotte, ainsi que 25 cars roulant au gaz naturel. Grâce à cette opération, le réseau prévoit de réduire de 105 000 tonnes ses émissions de CO₂ sur huit ans pour atteindre un des objectifs du Plan Climat « Gardons une COP d’avance » de la Région Sud qui vise la neutralité carbone d’ici 2050.
Pour inciter les voyageurs à opter pour les transports en commun, ces lignes proposent une expérience optimale : flotte neuve, wifi accessible à bord et application de lecture. Fabriqués par l’entreprise IVECO-Heuliez, les bus électriques proposent plusieurs avantages tels que des planchers plats facilitant leur accessibilité, des batteries offrant une autonomie de 200 à 300 km et une réduction du bruit pour un meilleur confort des usagers et des conducteurs.
À Pomona, dans le comté de Los Angeles, Keolis exploite le plus grand réseau de bus à pile à combustible hydrogène du pays. Aujourd’hui, 33 véhicules de ce type circulent sur la ligne 291, les trois premiers ayant été livrés fin 2022. Cette technologie permet de ne rejeter que de la vapeur d’eau, et aucun gaz à effet de serre ou polluant n’est généré sur place. De plus, elle présente plusieurs avantages par rapport aux bus électriques : une meilleure autonomie et un mode de recharge plus rapide, qui n’exerce aucune pression supplémentaire sur la production d’électricité régionale.
Partout dans le monde, les flottes se transforment. Et pour répondre aux attentes des passagers, des conducteurs et des Autorités Organisatrices, une approche holistique est nécessaire. Modes de propulsion plus respectueux de l’environnement, techniques de maintenance optimisées, infrastructures aménagées… les réseaux passent au vert. Bienvenue dans la « bus generation ».